Imaginez comment l’expérience de votre propre souffrance pourrait se transformer si vous pouviez vous offrir la même attention chaleureuse et bienveillante que vous offrez aux gens que vous aimez... 

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Faire preuve de compassion pour soi n’est pas si différent que de manifester de la compassion pour les autres. 

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Pour ressentir de la compassion pour l’autre ou pour soi-même, il faut d’abord être en mesure de remarquer et porter attention à la souffrance. Il est impossible de ressentir de la compassion en ignorant la douleur. 

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La compassion implique d’être touché émotionnellement par la souffrance, celle des autres ou la nôtre, et d’y répondre avec un élan du cœur. Elle s’accompagne d’une sensation de chaleur, d’un désir de prendre soin et d’aider la personne souffrante. La compassion signifie également une attitude compréhensive et bienveillante face aux échecs ou aux erreurs plutôt que de juger durement.

 

Ressentir de la compassion veut dire également que l’on a conscience que la souffrance, les échecs et les imperfections font partie des expériences douloureuses partagées par tous les humains.

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La pratique de l’autocompassion en pleine conscience permet de cultiver une réponse bienveillante, chaleureuse et compréhensive face aux difficultés de la vie.

 

La recherche a démontré que l’autocompassion est grandement associée au bien-être émotionnel, à la diminution du stress, des états anxieux et dépressifs. Elle est aussi reliée à de saines habitudes de vie et une plus grande satisfaction interpersonnelle. Elle agit comme un facteur de protection contre l’épuisement professionnel et augmente la résilience personnelle.